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J’ai testé les bus blablacar

  • Photo du rédacteur: gaelle meynier
    gaelle meynier
  • 3 août 2021
  • 5 min de lecture

Source : maddyness

Quand ma copine m’appelle après ses vacances et me dit : « Meuuuf ! j’ai troooop envie de te voir ! »


Ni une ni deux, je regarde les options pour monter la voir. Cette fois ci c’était à mon tour de monter à Metz, et c’est toujours un peu la galère car depuis Genève, Metz n’est pas très bien desservi.


Je commence à ratisser Internet avec les différentes options possibles. Les billets de train étaient très chers, l’avion, on n’en parle même pas, et je ne pouvais pas prendre ma voiture, car j’arrive au bout des kilomètres autorisés de mon leasing…

Mais je n’allais pas baisser les bras comme ça.


Je vois qu’il existe des bus pour faire Genève-Paris-Metz pour 19,90 €, seul bémol : 13 heures de voyage. Mais une bonne partie se fait la nuit. Pas le choix, je veux voir ma copine !

Pour le retour, je trouve une alternative en passant en train par la Suisse pour 50 €, franchement, je m’en sors bien.


Source : ComparaBUS

Faire un voyage de nuit en bus a toujours été sur ma check-list des choses à faire. J’aime l’idée de m’endormir à un endroit et de me réveiller dans un autre le lendemain.


Quand je commence à parler de mon périple à mon entourage, tout le monde me démoralise en disant que ça va être un enfer, et que je ne vais pas dormir... Et ceux qui me connaissent savent à quel point mon sommeil est important.


Allez, je ne vais pas me laisser décourager, j’ai envie d’y croire, et de vivre cette expérience. Alors pour votre plus grand plaisir voici mon récit :


23h20 : j’arrive à la gare routière de Genève d’un pas pressé car ma confirmation de voyage demande d’arriver 15 min d’avance et le départ est prévu à 23h30.


23h35 : pas de bus en vue. J’ai l’air d’une enfant complètement perdue, je regarde les autres pour savoir s’il faut que je m’inquiète ou pas.

La dernière fois que j’ai pris un bus, je devais avoir 15 ans.


23h37 : le bus Blablacar arrive et d’un coup tout le monde se rue dessus. Instantanément, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup plus de monde que ce que je pensais.


23h40 : le chauffeur italien recherche chaque nom sur son téléphone pour faire monter les voyageurs. Le procédé est un peu fastidieux et franchement, ce n’était pas agréable, post covid, d’être collé les uns aux autres.


23h50 : j’arrive enfin dans le bus et je cherche ma place, car on a tous reçu notre numéro de siège attitré une heure avant le voyage.

Première impression, les sièges ont l’air super confortable, et les gens semble être en majorité seul : bon point.


23h52 : j’arrive au fond du bus, et là, je vois un pacha d’une cinquantaine d’années, allongé de tout son long sur un siège baissé au maximum, sans masque, et je prie intérieurement pour n’être ni derrière, ni à côté de lui.

Sauf qu’il est place 42, la mienne, c’est la 41 …

Je lui demande de mettre son masque et je vois qu’il ne parle pas français, mais on arrive à se comprendre et il finit par le remettre.

Je m’assois et j’ai tout de suite la désagréable sensation de sentir son corps touche le mien, car mon compatriote espagnol est plutôt costaud.

Je cherche une solution pour dormir sans toucher cet inconnu et je réalise que le trajet va être long.

C’est dommage, les sièges sont vraiment confortables, il y a des prises pour recharger son téléphone et j’ai étonnamment pas mal de place pour mes jambes.


23h55 : un homme arrive à ma hauteur en cherchant la place 42.

C’est la place de l’espagnol qui lui montre les sièges vides d’à côtés, et l’homme s’y assoit, bien content d’avoir 2 places pour lui.

Mais je vérifie et me rend compte qu’en fait, c’est moi qui suis place 42 !

J’essaie de récupérer les 2 sièges vides, mais le monsieur -en voyant probablement mon voisin déborder sur mon siège- refuse en disant que c’est très bien comme ça.

Je le regarde avec ma tête pleine de désespoir en espérant un geste galant de sa part, mais il s’en fout complétement et ça a le don de m’exaspérer.

C’est cette petite erreur de siège qui me coûtera le confort du reste de mon voyage.


00h00 : départ de Genève. Lumière éteinte. Tout le monde se prépare à dormir, sauf qui ? Je vous le donne en milles, mon voisin espagnol, qui regarde des clips latinos avec volume maximum dans les écouteurs.

Il doit bien faire 40 degrés, je suis moite, je gigote comme un asticot sur mon siège pour trouver une position confortable et mon masque me colle au visage.

Impossible de mettre mon masque de nuit (pour les yeux) en plus, j’ai l’impression d’étouffer.


00h15 : j’ai chaud, j’ai sommeil, je regrette déjà ce voyage en bus.


00h20 : je mets mes écouteurs avec une musique douce pour m’aider à m’endormir et couvrir le son latino de mon camarade.


Je tourne la tête à droite et M. Galanterie dort déjà à point fermé. Je le maudis de toutes mes forces.


01h15 : l’Espagne a capitulé et ronfle déjà.


01h30 : j’ai l’impression que tout le monde dort paisiblement dans ce foutu bus sauf moi.


02h15 : je suis sur mon téléphone à regarder la vie incroyable des gens sur Instagram. Aucun d’eux n’est dans un bus.


02h30 : je sombre enfin.


03h00 : réveil pleine lumière dans la tronche, pause de 30 min sur une aire d’autoroute. J’ai envie de pleurer.


03h30 : c’est reparti et apparemment, quelqu’un a parlé à notre chauffeur, car j’ai l’impression qu’il fait moins chaud.


05h50 : on semble s’arrêter pour un 2e arrêt. Je me dis que c’est bizarre de s’arrêter à 1h de l’arrivée.


06h00 : tout le monde descend du bus. En fait on arrivés à Paris. Avec une heure d’avance.


Source : Le Parisien

06h10 : je suis à la gare routière de Paris Bercy mais du coup, mon prochain bus n’est qu’à 7h50. Du coup, je vais me chercher un petit déj. Heureusement j'adore Paris et surtout le matin au aurores.


06h30 : je regarde le lever du soleil en mangeant mon pain au chocolat.


07h50 : Je fais la queue pour monter dans le nouveau bus. Cette fois-ci le chauffeur me scan mon billet. Je réalise que personne ne m’a jamais demandé mon pass sanitaire.


07h55 : Cette fois-ci c’est un placement libre et je ne refais pas la même erreur. Je m’assure d’être seule et je mets mon sac à côté de moi pour indiquer aux autres voyageurs qu’il faut me foutre la paix : JE VEUX DORMIR. Là, on est repassé sur le confort standard des bus. C’est-à-dire beaucoup moins de place pour les jambes avec l’assise plus rustique.


08h50 : je me réveille doucement et je commence à télétravailler depuis mon bureau improvisé.


10h00 : arrêt et pause à Reims.


12h40 : arrivée à Metz avec 10 min de retard.


12h45 : Je retrouve ma copineeeeeeee et le week-end peut ENFIN commencer !!!!!


Conclusion : Si vous n’êtes pas pressé, prendre un bus est franchement une bonne idée. C’est un très bon rapport qualité prix, particulièrement pour les budgets serrés.
Mais vérifiez bien votre siège !







Commentaires


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Bonjour vous !

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Il est cool ce blog mais... C'est quoi en fait ?

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